L'élève immigrant allophone

Un élève qui arrive dans un nouveau pays dont la culture et la langue parlée sont différentes de la sienne n’est pas toujours une situation facile à vivre.

Cet enfant aura des besoins comme ses pairs :

communiquer
jouer
être apprécié

Malheureusement celui-ci n’aura probablement pas les capacités langagières pour interagir avec les personnes qui l’entourent.

Sentiments vécus par l'élève allophone :

isolement
se sentir incompris
incompréhension
frustration
découragement
Impression d'être exclu

La réalité de l'élève immigrant allophone

Tous ces sentiments sont normaux et ressentis par plusieurs élèves immigrants à leur début dans le milieu scolaire. En tant qu’enseignante, il est important de reconnaitre ses sentiments et d’en tenir compte lors des interventions avec les élèves.

Il se peut aussi que l’élève en question n’ait jamais fréquenté un établissement scolaire ou que les valeurs de l’école soient complètement différentes de celles de son pays d’origine.

Prendre le temps avec l’élève pour enseigner explicitement certains comportements :

Lever la main pour poser une question
Demander de l’aide à l’adulte
Exprimer son incompréhension

Il importe de laisser un temps d’adaptation et d’observation à l’élève pour qu’il puisse se familiariser avec la culture scolaire québécoise.

Si l’élève ne parle ni le français ni l’anglais, dans la plupart des cas, les parents aussi ne peuvent pas communiquer dans les langues officielles du pays dans lequel ils ont immigré. Donc, ceux-ci risquent de ne pas pouvoir aider leur enfant dans ses apprentissages scolaires, ce qui signifie que l’élève pourrait avoir peu de soutien à la maison. D’ailleurs, dans ces circonstances, l’enseignante ou l’enseignant doit avoir recours à un traducteur afin de pouvoir communiquer avec les parents et leur enfant. Il ne faut pas avoir peur de le faire. Il y a d’ailleurs plusieurs ressources existantes pour trouver un traducteur.

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